Informations

Autrefois, lorsqu’une décision était importante, c’est le garde champêtre qui diffusait les nouvelles locales ou nationales dans les différents endroits du village.

Garde-champêtre , ce n'était pas un métier , mais une charge , un honneur , une responsabilité .
N'importe qui ne pouvait pas accéder à cette fonction , existant depuis  le XVIIIème siècle .
Il fallait avoir au moins 25 ans , savoir lire et écrire , et avoir une réputation sans la moindre petite tache .
Cette figure pittoresque était indispensable car une partie de la population ne savait pas lire.
Le garde-champêtre devait être irréprochable , respecté , juste , ferme et doté d'un grand sens du devoir ...parce qu'il représentait  la loi .

Toujours coiffé d'un képi , Il s’annonçait par roulement de tambour, ou aidé d’une trompette ou d’une clochette et quand un public suffisant l’entourait, il procédait d’une voix tonitruante à ses lectures. il donnait lecture de la LOI ou des nouvelles dispositions adoptées pour la commune .
Les nouvelles du cru aussi, étaient portées ainsi à la connaissance des habitants .

Et ce procédé était efficace ! Personne ne passait à côté de "l'actualité " .
Serait-ce parce que la formule traditionnelle se terminait souvent par  " qu'on se le dise ! " 

La LOI , il fallait à la fois la transmettre , et la faire respecter .   " Avis à la population ! "

Le garde champêtre, avait aussi comme mission de surveiller les propriétés rurales et de constater les infractions qui y portaient atteinte. 

L`annuaire de 1913 n'indique que deux changements à l'organisation administrative d'Andrezel : M. G. Rémond est maire, et M. Bierry, garde champêtre et tambour-afficheur.

Depuis l’existence de l’état civil, des tableaux d’affichage en bois, munis d’une porte grillagée, étaient placés à différents  endroits de la commune. Les publications locales étaient manuscrites.

- à  l’emplacement actuel du seul tableau d’affichage restant et encore en assez bon état ( il serait pertinent de le conserver comme témoignage ) adossé au mur de l’habitation de la famille CHABRAT

- sur le mur de la propriété de Mr DEVAUCELLES  en face du carrefour de la rue Tournebride avec la rue MartinIV. Panneau éliminé en 2013 suite à son état délabré

- un autre adossé sur le mur de la vieille grange rue Martin IV. Il n'existe plus actuellement et un petit panneau nouvelle génération le remplace

- un panneau au Truisy sur le mur en prolongement de l’abri bus en pierre du pays.

Il reste encore quelques vestiges comme les pitons d’accrochages visiblesdans le mur.