Texte lu par Mr Pedrazzani
Dimanche 11 Juin 2017. C’est ce jour que tout a commencé.
Depuis le vendredi, mon chéri avait des difficultés respiratoires. Fiévreuse, elle ne pouvait quitter le lit. Bien-sûr, elle ne voulait surtout pas entendre parler d’hôpital.
Dans la matinée, à contrecœur, j’ai fini par appeler les pompiers, Ils constatèrent qu’elle était en urgence vitale et détresse respiratoire.
A partir de cet instant, les jours se sont enchaînés à une vitesse vertigineuse, et furent ponctués de moments de joie, de frayeur, de tristesse et surtout d’énormément d’amour et de tendresse.
Elle n’eut de cesse de s’inquiéter pour nous, le club des cinq. Accepta toutes les souffrances, les privations et prit tous les risques pour être là pour nous, le plus longtemps possible.
Mon amour fit preuve d’un courage exemplaire face à la maladie et à son corps qui peu à peu l’abandonnait. Luttant sans merci dans un combat qu’elle savait pourtant perdu d’avance.
Cancer, maladie neurologique grave, rien ne l’épargna. La fin de sa vie ne fut pas un long fleuve tranquille.
Ne pouvant plus supporter tant de souffrances, le vendredi 2 Février, lors de son dernier retour aux urgences, elle demanda avec notre accord bienveillant, la mise en place d’un protocole dit « de confort », sachant pertinemment qu’il n’y aurait pas de retour possible et que ce serait la fin de son combat.
Mon chéri nous a quittés le samedi 3 Février en milieu de matinée, entourée de nous, pour l’accompagner dans cette ultime étape.
Je l’aime infiniment, elle est mon cœur, ma colonne vertébrale, je lui dois tout et bien plus encore. Elle est ma femme, madame Pédrazzani Chantal.